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IA, the new black

#IntelligenceArtificielle

â–º Les secteurs qui bénéficieront le plus de l’IA. McKinsey & Company évalue la création de valeur avec l’intelligence artificielle (IA) entre 3.500 et 5.800 milliards de dollars (2.850 et 4.730 milliards d’euros) par an et à travers le monde, selon son rapport « Notes From the AI Frontier, Insights From Hundred Of Use Cases » publié ce mois-ci. Le cabinet de conseil a étudié quatre cents usages différents de l’IA dans 19 types d’industrie et en a déduit que les deux secteurs qui pourraient le plus bénéficier de cette nouvelle technologie sont le marketing et la vente, ainsi que la logistique et la production. Pour le marketing et la vente, le gain serait le plus important dans le service aux clients et les recommandations d’achat. Pour la logistique et la production, les fonctions qui devraient le plus tirer profit de l’IA sont la maintenance prédictive (savoir quand une machine risque de tomber en panne) et la tarification dynamique. (@LesEchos).

â–º L’inventeur du Web exhorte à réguler l’intelligence artificielle. Père contrarié du World Wide Web, dont il déplore de plus en plus régulièrement les dérives, le Britannique Tim Berners-Lee a profité d’une table ronde à Lyon, jeudi 26 avril à la conférence mondiale annuelle d’Internet, pour lancer un cri du cœur à l’intention de ses grandes multinationales sur la question des données personnelles et de l’intelligence artificielle (IA), deux sujets intimement liés. « Les données personnelles ne sont pas le nouveau pétrole. Si je vous donne mes données, ce n’est pas comme du pétrole, ce n’est pas comme de l’eau, je les ai encore. Ce sont les miennes. » Son discours fait écho à une idée très répandue, selon laquelle la « data » serait l’or noir du XXIe siècle. (@pixelsfr)

#IntelligenceArtificielle

â–º Culture, sens moral et histoire : le trio plus fort que l’intelligence artificielle. C’était il y a quelques jours. Destinée à des dirigeants, chercheurs, étudiants et experts, une conférence interdisciplinaire, organisée par l’IESE Business School de Barcelone, invitait à s’interroger sur le futur du management dans un monde imprégné d’intelligence artificielle (IA). Présent sur le campus, George Yeo, dirigeant d’une entreprise hongkongaise et ancien homme politique de Singapour, a recouru à la métaphore simple et intelligible. L’intelligence artificielle, pour lui, c’est un feu dont il importe de comprendre coûte que coûte la nature pour ne pas finir brûlé. A la question de savoir ce qu’il pourrait advenir des collaborateurs, managers et CEO dont la fonction serait menacée par la technologie de l’IA, l’homme d’affaires a répondu en pointant trois piliers de notre condition humaine – la culture, le sens moral et l’histoire – qui nous unissent et, pour l’heure du moins, nous rendent plus forts face aux algorithmes, brasseurs de données. A condition, bien sûr, que les humains ne se comportent pas déjà comme des robots ! (@EchosExecutives).

â–º La fin du travail ou des poncifs ? L’intelligence artificielle (IA) des géants de la Silicon Valley et des BATX chinois bouleverse la société. Même les dirigeants de Google ont admis qu’ils avaient sous-estimé ses conséquences sur notre modèle économique et social.  Que fait-on de nos cerveaux quand l’IA devient quasi gratuite ? Comment évite-t-on un monde profondément inégalitaire ? Pour certains experts pessimistes, aucune compétence ne serait inaccessible aux machines intelligentes, qui rendront non compétitif le travail humain : le 24 juillet 2017, la Harvard Business Review affirmait que même les consultants de haut vol seraient bientôt remplaçables par l’IA.  Nous pourrions être confrontés à d’immenses difficultés sociales : la course de vitesse entre la formation et l’IA est lancée, pour permettre à tous les citoyens d’être complémentaires de l’IA et non remplaçables par celle-ci. (@LExpress).

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