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Le capitalisme cognitif, troisième âge du capitalisme

L’un des postulats des tenants du capitalisme cognitif est le suivant : on est toujours dans une société capitaliste. En d’autres termes, le capitalisme, caractérisé par la propriété privée des moyens de production et par le profit, domine le système économique mondial et détermine la nature de la société. L’exploitation, la quête rationnelle du profit (Weber) et la concurrence seraient donc encore les maitre-mots de ce système économique en pleine transformation.

 

La plus grande thèse du "capitalisme cognitif" est l’immatérialisation du travail. L’immatériel devient le critère privilégié d’évaluation du travail humain. Il se réfère ici au savoir, à la création et à l’invention. De nos jours, un bien ou un service est évalué en fonction de l’un de ces critères cités. La forme la plus expressive de cette immatérialisation du travail est la valeur-savoir. Cette dernière aurait, selon ses défenseurs, remplacé la valeur-travail qui stipule que la valeur d’une marchandise se mesure par le temps de travail nécessaire à sa production. À l’heure actuelle, les marchandises ou services sont évalués par le nombre de savoirs mobilisés dans leur production.

 

L’autre grande thèse du Â¨capitalisme cognitif¨ est la passion hédoniste de l’activité libre. Les gens auraient tendance à créer leur propre Â¨travail¨ dans lequel ils peuvent se réjouir et s’en sentir maîtres. Par là, ils espèrent rapidement échapper aux structures dominatrices du travail dans sa forme classique. Ils peuvent décider de travailler quand ils veulent en n’étant pas contraints de le faire.

 

Les classes dominantes, avides de profit, vont tout faire pour accaparer tout sujet susceptible d’innover, de créer ou de réfléchir. L’Internet dans sa forme de mise en réseaux sera instrumentalisé à ces fins.

Décroissante, pirate ou séduisante : quels sont les nouveaux visages de la consommation ?

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Philippe Moati, le fondateur de l'ObSoCo voit dans ces consommations émergentes un moyen de revigorer le capitalisme en le rendant plus vivable. "Nous ne sommes pas dans une crise des valeurs de l’hyper consommation, mais dans de nouvelles modalités. Le capitalisme sait habilement récupérer ce qui se crée à ses marges: ces nouveaux modes de consommation sont un nouveau champs de valorisation capitaliste, avec l’intégration des consommateurs, de leurs biens, de leurs affects dans le processus de création de valeur" souligne-t-il à son tour en insistant sur les bénéfices environnementaux et sociaux qui en découlent.

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